Interroger la véracité d'un contenu informationnel

Quel serait le point de vue de la maïeusthésie (grâce à sa sensibilité particulière), si l'on interrogeait la véracité d'un contenu informationnel

L'approche psycho pratique de cette discipline n'est pas là pour questionner les faits, juger, ou interpréter, c'est donc sa capacité à porter un regard différent sur ce qui nous entoure et nous habite qui est convoqué ici

Si on prend l'exemple récent du covid 19 même s'il n'est pas plus qu'un autre un élément particulier dont nous devons nous emparer pour déterminer des vérités, il nous permet néanmoins de nous situer lorsque nous sommes pris par le doute à propos des faits

Peut-être dans un premier temps, pouvons-nous envisager la possibilité d'un va-et-vient entre la conscience et le monde Une invitation à une libre circulation comme occasion pour ne pas adhérer au piège de l'intellect prompt à se saisir des choses par la pensée

Dans son article : Percevoir le monde...l'objectivable et l'existentiel

Thierry Tournebise nous dit qu'il est difficile de distinguer la notion de réalité quand on mesure à quel point notre perception dépend d’un apprentissage qui résulte de l'éducation, de notre culture...

Comment, alors, nous situons-nous à propos du bien-fondé d'une information ?

Bien sûr il y a les faits, objectifs et vérifiables, mais nous avons vu dans ce cas précis du covid que les annonces faites ne suffisaient pas à nous aider à faire "la part des choses"

En thérapie le réel est avant tout subjectif en contact avec ce que nous éprouvons, et c'est bien cela que nous accueillons avant tout, ce qui est

Pourrions-nous accueillir plutôt que la contradiction des informations, l'effet qu'elles ont sur nous ?

C'est encore Thierry Tournebise qui nous propose de sortir de l’enlisement événementiel pour nous ouvrir aux sens existentiels et aux cheminements intimes qu’ils permettent au patient.

Et si nous commencions par là ?